HISTORIQUE de
L'A.C.L.A de RODEZ.

L'ACLA présentée en deux temps : d'abord sur un plan général, tel que le décrit ici Louis Gougeon (Alpha Charly 12), au travers de sa propre expérience.

L'ACLA (Association des cibistes libres Aveyronnais) est une association qui date de 1982.
J'ai toujours été passionné par la radio ; mystère des ondes permettant d'écouter des paroles et de la musique à très grande distance, ce qui m'a conduit à acheter dans les années 75 un recepteur de trafic, simple RX, avec lequel j'écoutais les stations internationales en SW.
A cette époque régnait encore "la guerre froide" et il était passionnant d'écouter les deux Corée par exemple et de passer de la VOA à Radio Moscou.
Oui, c'était passionnant ! J'ecoutais aussi les cibistes et, bon amateur de radio, je trouvais ça formidable.
Ce qui m'amena à acheter un Midland 4001 qui est toujours en état de marche. C'est ainsi qu'un jour, assez maladroitement, je me suis lancé à faire un appel sur le 27.
Quand j'y pense ! Mon premier contact fut une dame charmante répondant au QRZ de Marjorie, qui m'expliqua qu'il ne fallait pas dire "Allo".
Quelques jours après, j'ai adhéré à l'ACLA que je n'ai pas quittée.
J'ai connu les interminables QSO avec JF qui partageait aussi ma passion des SWL, ce qui nous amenait à épiloguer sur ces pays perdus à l'époque et pleins de mystère qu'étaient l'Albanie et la Corée du Nord.
Cela a éte pour moi la cause d'un voyage en Albanie à une époque où les cibistes étaient inconnus dans ce pays.
Au travers de l'ACLA, j'ai aussi connu l'amitié cibiste qui n'était pas un vain mot ; les sorties sur l'Aubrac ; les assistances sportives de toute nature.
Puis peu à peu le club a periclité.
La CB était victime du progrès.
Les portables ont pris peu à peu sa place dans le communication qui était son apanage.
Certains membres devenaient RA. D'autres passaient en QRT. La fréquence n'était plus autant utilisée et les «tours de galette» ne ramenaient que des QRM ou des porteuses ou des injures.
Je passe sur le rush cibiste du permis à points où l'on se demandait pourquoi les gens avaient besoin d'une «route propre» sans se rendre compte que la maréchaussée n'était pas là que pour les radars ; qu'elle avait d'autres missions et qu'il fallait se taire sur sa présence.

Puis l'ACLA a été bien malade, parasitée de l'interieur par des perturbateurs dont le but inavoué était de vider la caisse au profit d'une petite bande dont la conception de l'esprit associatif était limité et surtout orienté.
Leur but était de garder l'ACLA en rejetant la féderation, ce qui dans leur petit cerveau, pouvait laisser supposer que l'argent versé à l'ACLA partirait en victuailles et spiritueux.

Tout a failli se terminer par une ridicule pantalonade intitulée AG ou le grotesque l'emporta.
Une OPA de ces perturbateurs fut tentée sur l'ACLA, mais des membres onr réagi et ont repris l'affaire en main et ont exigé une AG extraordinaire.
Elle eut lieu le 19 février 2000 et il y fut constitué le bureau :

Président : Justin Rouquié(Lo Gavach)
Vice président : Alain Rey (Tintin)
Trésorier : Louis Roy (Papy)
Secrétaire: Louis Gougeon (Alpha Charly)

L'ACLA renait de ses cendres.

L'ACLA présentée en deux temps : maintenant sur un plan détaillé.

Jean-François, co-auteur du site NO FUTURE 46.

Voilà. Après cette entrée en matière de Louis (Alpha-Charly 12), à mon tour.
L'ACLA ayant été vue dans les grandes lignes, je rentre dans les détails.
Allez jusqu'au bout ; il y a des surprises !

Début des années 80, la CB est très vivante partout en France.
En Aveyron comme ailleurs s'est fait ressentir le besoin de lancer une association étant en mesure d'influer positivement sur l'avenir de la CB.
D'où l'Assemblée générale constitutive de l'ACLA le 10 décembre 1982.
Sous la houlette de son président Tonton 12 et de son équipe (Facteur 12, Lima Tango 12, Franky 12, Dorothée 12, etc.), cette association se positionnait très vite : pas un groupe de CB à court terme et à finalité gastro-liquides, mais un mouvement à vocation départementale pour faire valoir auprès de la population et des pouvoirs publics ce qu'est la radiocommunication CB amicale et responsable.
Ainsi, comme tant d'autres clubs CB, l'ACLA se lançait dans les assistances radio.
Elle a toujours été bien structurée pour cela avec les responsables de cette activité qui se sont succedés : Facteur 12, Lima Tango 12, Lotus 12, Cacolac 12, Thomson 12, Phénix 12, etc. Le grand plat de résistance depuis des années pour l'ACLA, c'est le Rallye du Rouergue. Là, il faut allier quantité et qualité. L'ACLA a suivi un chemin positif jusqu'en 1999.
Elle s'était imposée comme référence de ce que doit être un mouvement CB crédible et efficace.
Dès sa création, elle a été partie prenante dans l'action fédérale de la CB.
Elle est l'un des éléments moteurs qui ont permis de mettre à jour les irrégularités de la FFCBAR en 1983.
Et en 1986, le président de l'ACLA, Tonton 12, est porté à la présidence de la FFCBL, poste qu'il occupe depuis lors en ayant été réélu chaque année.

Conséquence du sérieux et de la clarté de l'ACLA, la question des postes hors normes qui a causé tant de tracas à la CB française au milieu des années 80, n'a jamais été un réel problème sur le département de l'Aveyron.
L'ACLA démontrait et prouvait qu'une bonne CB est d'abord une question de civisme et non de technique.
Certes, l'ACLA s'est toujours battue pour une CB techniquement plus libérale, mais si les questions de déontologie au niveau de l'utilisation avaient été secondaires, l'association n'aurait jamais su mériter la confiance qui lui était témoignée par un grand nombre de cibistes, mais aussi par les pouvoirs publics.

Trop occupé par ses responsabilités au niveau de la FFCBL, Tonton 12 quittait en 1996 la présidence de l'ACLA.
Cela n'empechait pas l'association de continuer son chemin, d'abord avec comme président Fanfan 12 puis Phénix 12.
Les effectifs se maintenaient au-dessus des 100 membres par an ; les activités d'assistance radio et de loisirs continuaient ; le courrier DX transitait toujours autant à la boite postale.

Mais tout s'est dégradé en 1999.
Chute du nombre d'adhérents ; chute du nombre d'assistances radio ; chute du courrier DX et surtout, chute de la trésorerie, non respect des statuts...
Le président, Dinosaure, ne peut être tenu pour seul responsable.
Le problème émane d'une partie du Conseil d'administration.
Ce petit groupe établit deux classes : les administrateurs qui ont tous les droits, et les "simples adhérents" qui n'ont pas le droit de ne pas être d'accord avec les erreurs du C.A.
Des propositions hors C.A. pour aider l'association à repartir de l'avant, étaient prises comme de l'ingérence, comme de la défiance.
L'harmonisation par le bas était bien lancée.
Seulement quatre réunions publiques d'information ont eu lieu, et lors de chacune, le même administrateur s'est énervé, a fait preuve d'une réelle agressivité.
Ainsi en est-on arrivé à l'Assemblée générale ordinaire du 27 novembre 1999.
Cette Assemblée générale, si vous voulez avoir une idée de sa nullité (dans tous les sens du terme), référez-vous aux brèves sur ce site.
Elle a été irrégulière, sans élection d'un nouveau Conseil d'administration ainsi que le prévoient les statuts de l'association.
Et il y eut la tenue déplorable de quelques-uns, tel cet administrateur qui n'a que l'agressivité pour s'exprimer.
Assemblée générale au-dessous de tout.

L'an 2000 débutait mal, c'est le moins que l'on puisse dire.
Le Conseil d'administration 1999, toujours en poste suite à la nullité de l'Assemblée générale du 27 novembre 1999, ne faisait strictement rien, alors que le président connaissait de graves problèmes de santé.
Il fallait régulariser la situation de l'association, et c'est ce à quoi nous nous sommes employés, Louis Roy (Papy 12), Louis Gougeon (Alpha Charly 12), Justin Rouquié (Lo Gavach 12) et moi.
Nous avons été confrontés à une situation désastreuse.
Néanmoins, le président a agi très correctement et l'Assemblée générale extraordinaire du 19 février 2000 a eu lieu.
Elle fut d'assez bonne tenue, seulement perturbée épisodiquement par cet administrateur qui ne concédait aux "simples adhérents" que le droit d'être d'accord avec ses coups de gueule, son incompétence et avec les carences dont le Conseil d'administration a fait preuve en 1999.
Mais, partant du principe qu'on ne donne pas à boire aux anes quand ils n'ont pas soif, nous avons isolé ces interventions intempestives.
L'essentiel a été traité : un rapport moral et actif ainsi qu'un rapport financier sans complaisance, mais parfait reflet de la réalité ; l'adoption d'un programme de relance basé sur la transparence et le sérieux pour développer dans un bon climat les diverses activités (assistances, DX, etc.) ; l'élection d'un nouveau Conseil d'administration, dont la composition vous est donnée par Louis Gougeon en tête de cette page.

Et depuis, avec cette reprise en main, l'ACLA repart sur le bon chemin.
Le fonctionnement de l'ACLA est opérationnel et tout se présente bien.
L'ACLA n'a que faire de minables qui se prennent pour une élite.
1999 a démontré qu'à l'ACLA, ce sont les tonneaux vides qui ont font le plus de bruit ; que ces tonneaux sont d'autant plus vides qu'ils sont comme ceux des Danaides : sans fond, de sorte qu'en y versant des appel à la responsabilité, cela n'aboutissait jamais.
Mais ces tonneaux vides ont été brisés par l'Assemblée générale extraordinaire du 19 février 2000 et maintenant, l'avenir se fait avec des gens de même niveau d'égalité ; il n'y a pas d'administrateurs élitistes ni de simples adhérents, mais un Conseil d'administration à l'écoute des membres à qui l'ACLA se doit d'offrir à chacun la place qui lui convient, que ce soit dans les assistances, dans le DX, dans le radioguidage, dans les activités de loisir...

Forte de ses bases, de ses acquis, l'ACLA a su réagir en éradiquant les éléments négatifs qui ont cru pouvoir accaparer l'association à leur seul profit pour l'amener à sa ruine.
Evidemment, ces peu reluisants individus ont monté leur propre club, ont présenté l'ACLA comme morte, allant jusqu'à porter cette "bonne nouvelle" jusqu'en Languedoc-Roussillon (merci qui ?).
Mais ils sont refaits ; leur médiocrité éclate publiquement au grand jour sans que l'ACLA ne les y aide.
La CB entre raleurs, intolérants et incapables, ce n'est pas le créneau de l'ACLA.
L'ACLA, c'est la CB qui avance, la CB qui vit.
Elle est ouverte à toutes celles et tous ceux qui partagent cette vision du 27 MHz.

Pendant des années, l'ACLA avançait.
En 1999, elle a reculé. On croit trop souvent qu'une régression sociale est irréversible dans les associations de CB.
L'ACLA a prouvé que c'est faux et a demontré que la CB a les moyens de passer avant les intérets partisans et peu avouables.
Exemple à suivre, à méditer...

Pour tout contact :
ACLA
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Tel: 05 65 78 03 89
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Trois adresses ci-dessous
Le club ACLA
ou le secrétaire: GOUGEON,Louis.
ou le Trésorier :Louis Roy

Le secrétaire Le Trésorier Le club ACLA